Articles les plus récents

Philippe Laccarrière a écouté pour nous :

"A través de ti" de Antonio Rey ( CD Karonte KAR 77 20 )
samedi 5 avril 2008 par Maguy Naïmi
Ce qui impressionne dès la première écoute c’est la maturité d’Antonio Rey malgré sa jeunesse.Technique impeccable au service d’une musique enracinée dans la tradition ("Chetyba", "A mi padre Antonio", "Recuerdos".....), mais qui sait aussi s’en évader ( "A través de ti", "Fuente de lágrimas","Tacones y bordones", "Cajita de música"....). Il n’y a aucun exhibitionnisme gratuit dans ce disque : jouer la note essentielle semble être le principal souci du leader et des musiciens qui l’accompagnent. Le disque se termine sur un duo d’Antonio Rey avec son maître, David Cerreduela. Et, là aussi, il n’y a pas de course, pas de vainqueur illusoire : c’est la musique qui sort gagnante..... Pour moi qui arrive du jazz, il est réconfortant de voir des jeunes musiciens venant d’autres territoires musicaux se confronter aux problématiques qui sont les miennes : comment faire évoluer (…) > suite

Paco Cepero : "Abolengo"

CD : Bujío (2007)
dimanche 30 mars 2008 par Louis-Julien Nicolaou
Né en 1942, Paco Cepero appartient à la génération de Paco de Lucía, Serranito, et Manolo Sanlúcar, mais c’est aux grands guitaristes de Jerez de la Frontera, sa ville natale, qu’il doit son style marqué par une prédominance du rythme sur la mélodie et une virtuosité jubilatoire. Fidèle serviteur du cante, il ne dédaigne pas de collaborer avec des chanteurs de variétés – et pas forcément du meilleur acabit, puisqu’il a été jusqu’à accompagner Julio Iglesias – et n’a enregistré que peu d’albums en solistes. Hormis "Amuleto", sorti en 1977 et qui semble ne pas avoir encore été réédité en CD, l’essentiel de sa production en ce domaine se limite en effet aux années 2000. Pourtant, a priori faite pour réjouir les amateurs de ce guitariste par ailleurs plus que recommandable comme accompagnateur, cette soudaine abondance – trois albums en l’espace de huit ans – a jusqu’à présent surtout (…) > suite

Jean-Baptiste Marino : Bulerías

"Las Hermosas"
vendredi 28 mars 2008 par Claude Worms
Extrait du CD "Marino" : DOM 1161 (2008) > suite

Entretien avec Michel Sadanowsky

Un guitariste classique très "flamenco"
vendredi 28 mars 2008 par Maguy Naïmi
Né en 1950, Michel Sadanowsky commence l’ étude du violon à sept ans. Il poursuit l’ apprentissage de cet instrument pendant dix ans, mais s’ intéresse parallèlement à la guitare, d’ abord en autodidacte. Installé à Paris en 1969, il travaille avec Turibio Santos et Oscar Caceres, et obtient en 1976 une Maîtrise de l’ Université Musicale Internationale de Paris. Sa rencontre avec Abel Carlevaro est décisive, et l’ oriente vers une approche innovante de la technique de l’ instrument. Il remporte enfin en 1979 le premier prix du Concours International de Guitare de Paris. Il se produit en concert, en duo avec Thierry Lèbre, ou avec le Trio de Guitares de Paris, qu’ il a fondé en 1984, et dirige depuis plus de vingt ans un stage international de guitare, dans lequel il a ouvert des cours de flamenco (chant, danse, et guitare). Michel Sadanowsky a composé récemment une "Suite (…) > suite

Luis Perdiguero : "Vente tu conmigo !!"

Cambayá / Karonte KAR 7717 (2007)
samedi 15 mars 2008 par Claude Worms
Natif de Málaga (1979), résidant à Antequera, et apparenté à la famille des Paulera de Jerez (il est l’ arrière petit-fils de Tía Anica La Piriñaca), Luis Perdiguero vient d’ enregistrer un premier disque prometteur, "Vente tu conmigo !!". Sans verser dans un déterminisme géographique par trop réducteur, on ne peut cependant s’ empêcher de penser que l’ aisance dont fait preuve ce jeune cantaor, dans les "cantes libres" (Malagueña) comme dans les "cantes festeros" (Bulerías), doit sans doute beaucoup à cette double appartenance. Le programme comporte deux titres accrocheurs, sans doute destinés à la promotion, qui ne nous semblent pas les plus réussis de l’ album : la Rumba "Vente tu ...", assez anecdotique (et qui n’ est pas sans rappeler le "Tu me camelas", qui valut en son temps une soudaine popularité à Niña Pastori) ; et les Tangos "Porque ni tu ni yo", affaiblis par un (…) > suite

La Bulería (1ère partie)

Modes et tonalités / Compás
mercredi 12 mars 2008 par Louis-Julien Nicolaou
Comme l’ Alegría, la Bulería appartient au registre festif du flamenco. Elle est d’ailleurs vraisemblablement issue des finals por Soleá ou por Alegría. C’est le palo le plus rapide et l’un des plus enjoués du flamenco. La virtuosité qu’il requiert tant de la part des danseurs que de celle des guitaristes, des palmeros et des chanteurs, lui a en outre assuré une popularité telle qu’il est bien rare aujourd’hui d’entendre un récital ou de trouver un disque qui l’omettrait. Ce qui distingue encore ce palo est sa complexité rythmique. Bien que sa métrique diffère peu de celle des autres formes en douze temps, elle semble s’offrir plus volontiers à toutes les inventions, à tous les jeux que le rythme peut engendrer. Réduite à une simple suite de temps forts ou entremêlant les polyrythmies de la guitare et de la danse, la Bulería reste en tout cas l’un des moments les plus excitants de (…) > suite

Hommage à Gaspar de utrera

jeudi 6 mars 2008 par Nadia Messaoudi
Gaspar de Utrera nous a quittés > suite

XIIème Festival de Jerez : 21 février / 8 mars 2008

mercredi 5 mars 2008 par Nadia Messaoudi
Un festival, des lieux. Le festival de flamenco de Jerez de la Frontera, qui se déroule cette année du 22 février au 8 mars, est le rendez-vous des aficionados du flamenco. Dans ce temple du flamenco que représente Jerez, se succèdent les grandes étoiles du flamenco au côté de jeunes révélations. Entièrement dédié à la danse flamenca, le festival de Jerez propose tous les soirs au Théâtre Municipal de Villamarta un échantillon de l’actualité « du baile » flamenco. Pour ouvrir le bal, le spectacle « Viva Jerez » a réuni sur scène les danseuses María del Mar Moreno, Mercedes Ruiz et le chanteur Fernando Terremoto. Un plateau cent pour cent « jerezano ». En dehors du théâtre, le flamenco à Jerez se respire à chaque coin de rue. Il n’est pas rare d’entendre les « jerezanos » pousser la chansonnette au coin d’un comptoir de bar ou même au marché de poissons, provisoirement (…) > suite

Pedro et le flamenco

vendredi 29 février 2008 par Luis López Ruiz
Les plus spontanés d’entre vous vont dire aussitôt : “ Pedro comment ? Mais de quel Pedro parle-t-il ? ” Eh bien, je voudrais vous parler de tous les artistes flamencos qui portent, ou ont porté, ce prénom ! Après avoir en effet recensé pas moins de 800 artistes plus ou moins reconnus dans le monde du flamenco, j’ai découvert qu’il y en avait très peu qui s’appelaient... Pedro... A peine 2 % ! Les prénoms les plus courants sont : Manuel (10%), José (9 %), Antonio (7%), Juan et Francisco (6,5%), à égalité.Ces pourcentages tiennent compte autant des noms fémimins que masculins, tout comme leurs hypocoristiques correspondants comme : Manolo, Curro, Frasquito, Pepe, Toni, Perico ( s’il en est un, de Pedro.) > suite

Hommage à Diego del Gastor (1908 / 1973)

Le fondateur de l’ "école de Morón"
dimanche 24 février 2008 par Claude Worms
Les aficionados commémoreront cette année le centenaire de la naissance de Diego del Gastor, figure mythique s’ il en est d’ une histoire de la guitare flamenca qui n’ en manque pourtant pas. Guitariste "corto", tant pour la technique que pour le répertoire, Diego del Gastor n’ en a pas moins créé un style qui compte encore aujourd’ hui des milliers d’ adeptes dans le monde entier. > suite

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Dessins, peintures et sculptures de Miguel Alcala



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