Trois EPs Hispavox HH 16-224, HH 16-225, HH 16-226 (1961) / guitare : Pepe Martinez
Antonio Ranchal y Álvarez de Sotomayor "Antonio Ranchal" est né à Lucena en 1929. Spécialiste des cantes locaux (Fandangos de Lucena, Soleares et Alegrías de Córdoba...), il obtint en 1959 le premier prix du "Concurso Nacional de Córdoba pour Les Granaínas, et les Fandangos de Huelva, Lucena et Almería. Figure importante des festivals andalous dans les années 1960, il se retira à Puente Genil à partir de 1969, réservant ses récitals à quelques festivals locaux et aux peñas de la région, en particulier la "Peña Fosforito" et la "Peña Cultural Frasquito", dont il était membre d’ honneur. Il nous a quitté en 1993. Depuis, aucun label discographique ne s’ est malheureusement soucié de nous restituer son legs discographique.
De gauche à droite : Antonio Ranchal, Antonio Fernández Díaz (…) >suite
BIOGRAPHIES
Esteban de Sanlúcar
La biographie d’ Esteban Delgado Bernal "Esteban de Sanlúcar" (Sanlúcar de Barrameda, 1912 - Buenos Aires, 1989) peut être résumée en quelques lignes. Comme son frère Antonio, il fait ses classes à Séville, dans les "cafés cantantes" et des soirées privées, accompagnant les cantaores qui gravitent autour de l’ Alameda de Hercules. Dès 1935, Fernando el de Triana, cantaor et écrivain, lui consacre une notice dans son livre "Arte y artistas flamencos : "... o me equivoco, o quedara consagrado para poder figurar entre las grandes figuras de la guitarra flamenca" (réédition : Ediciones Demófilo - Córdoba, 1978).
En effet, Esteban de Sanlúcar ne tarde pas à être l’ un des guitaristes habituels des tournées d’ "ópera flamenca", avec toutes les grandes têtes d’ affiche de l’
époque : La Niña de Los Peines, Angelillo, Pepe Marchena, (…) >suite
La tentation est grande de saluer chaque nouvel enregistrement d’ Enrique Morente comme son meilleur... jusqu’ au suivant. Nous prendrons pourtant ce risque pour "Pablo de Málaga", malgré "Homenaje flamenco a Miguel Hernández" (1971), "Homenaje a Don Antonio Chacón" (1977), "Misa flamenca" (1991), "Omega" (1996), "Morente-Lorca" ((1998), ou "El pequeño reloj" (2003). Pour ne citer que quelques pics d’ un massif discographique qui compte déjà une vingtaine de sommets, presque tous indispensables... >suite
La vie et la carrière de Sabicas sont un éclatant démenti du dogme selon lequel il faudrait être andalou pour prétendre jouer du flamenco "authentique" : l’ un des plus extraordinaires guitaristes et compositeurs de l’ histoire du flamenco est navarrais, et a passé la plus grande partie de sa vie en Amérique. C’ est sans doute ce long "exil" qui explique que Sabicas ait été le premier tocaor à se consacrer essentiellement au concert soliste : sa discographie en ce domaine, malgré celles de Paco de Lucía ou de Manolo Sanlúcar, reste de moins la plus abondante. >suite
David Palomar : « Enfin mon premier disque voit le jour. »
Né à Cádiz dans le Barrio de La Viña, amoureux inconditionnel de sa Cádiz natale, David Palomar a résisté le temps nécessaire à la gestation de “Trimilenaria”, un voyage entre Cádiz, los Puertos, et jerez. Il évoque Macandé avec son Pregón et son Fandango, Pedro Bancalero avec l’ Alegría de “El Niño del Mentidero”, la Malagueña del Mellizo, “El Chozas” por Soleá, Manuel Torre por Siguiriya, La Paquera à qui il rend hommage avec la Bulería “Francisca Méndez”, et bien d’autres comme la Perla de Cádiz, Alfonso de Gaspar...
Comme l’ avaient fait avant lui son compatriote Chano Lobato, El Sernita, et tant d’ autres grands cantaores, David Palomar a pris le temps d’ acquérir une solide expérience professionnelle de « cantaor p’ atrás » : depuis sa participation au spectacle « Solo por arte » de Javier Barón (Biennale de (…) >suite
Cette rubrique a pour objectif de mettre à la disposition de nos lecteurs des enregistrements qui n’ ont jamais été réédités en CD. Nous commencerons par deux cantaores de Jerez, plutôt atypiques... >suite
BIOGRAPHIE
Manuel Serrapí Sánchez "Niño Ricardo" (Séville, 1/06/1904 - Séville, 13/04/1972) est resté jusque dans les années 1970 la référence majeure des guitaristes flamencos, à commencer par Victor Monge "Serranito", Manolo Sánlucar, et Paco de Lucía (mais aussi Eduardo de la Malena, Felix de Utrera, Ramón de Algeciras, José María Pardo...). A ce titre, il peut être considéré comme le grand initiateur de la guitare flamenca contemporaine. Il doit cette situation privilégiée à son génie de compositeur, certes, mais aussi à des circonstances historiques particulières : au cours des années 1930 - 1950, quelques grands artistes qui furent ses contemporains avaient émigré vers le continent américain (Sabicas, Estebán de Sánlucar, et Mario Escudero), ou vers la Grande Bretagne (Pepe Martinez) ; quant à ceux qui restèrent en Espagne, ils préférèrent pour la plupart mener une carrière (…) >suite
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