"Concierto de clausura"
9 octobre / 20h 30 / Théâtre de la Maestranza
Guitare : Paco de Lucía
Chant : David Maldonado, Duquende
Basse : Alain Pérez
Percussions : Piraña
Deuxième guitare : : Antonio Sánchez
Harmonica : Antonio Serrano
Danse : Farruco
Paco est Paco
La clôture de la Biennale, qui reposait sur les épaules de Paco de Lucía, représentait un évènement qui finit par dépasser Séville et la Biennale. Les rumeurs disent que les places se revendaient à plus de 500 euros. Ce qui est sûr, c’ est que le théâtre Maestranza était plus que complet.
Paco est Paco. Rien que d’ y penser, l’ excitation et l’ émotion montaient en chacun de nous. Lorsqu’ il entra en scène, un peu nerveux manifestement de se retrouver face au public sévillan, ce fut une véritable ovation générale. Les “Dios te bendiga Paco” (Que Dieu te bénisse Paco), “ Te queremos maestro” (On (…) >suite
Depuis deux semaines, la Biennale de Séville enchaîne les spectacles à un rythme effréné, et avec une qualité croissante, si nous en croyons la rumeur et la presse locale. Curieusement, personne ne semble s’ être avisé de notre absence, et aucun artiste ne nous a attendu. Nous avons donc manqué, entre autres, Rocío Molina, David Lagos, Andrés Marín, Paco Escobar, Farruquito, Rocío Segura, Dorantes, Antonio Campos, David Palomar, Raimundo Amador, Tomatito, Argentina, Estrella Morente, Pastora Galván, Santiago Lara, Arcángel, José Antonio Rodríguez Pansequito… Par contre, nous sommes arrivés juste à temps pour assister à l’ un des meilleurs concerts de guitare flamenca que j’ aie entendu depuis des lustres (précisément depuis un mémorable programme Manuel Cano / Serranito / Paco de Lucía au début des années 1970 – les trois en solo : à l ‘ époque, ça allait de soi). Passons donc aux (…) >suite
Dunas était un spectacle extrêmement attendu dans cette Biennale de Flamenco de Séville. Co-production du Dans festival esplanade- théâtre on the bay (Singapour), INTEREG festival de Temporada Alta (Girona), Festival Les Estivales Perpignan, Les nuits de Fourvière de Lyon (France), Sadler’s Wells de Londres, Festival de Otoño Madrid, Festival Mawazine rythmes du monde (Maroc), et du Teatre Auditori de Sant Cuga, autant de lieux garants a priori de sa qualité, il représentait cependant dans ce contexte particulier un réel défi face à un public sévillan revendiquant encore majoritairement « un flamenco puro » acceptant peu les « excentricités » ... jusqu’à cette année semble t-il, car Dunas à fait l’unanimité. >suite
« Le fait qu’ on lui ait concédé la deuxième « Llave de Oro del Flamenco » - seules trois ont été décernées – nous montre bien clairement l’ état d’ abaissement de notre art dans les années qui suivirent le Concours de Cante Jondo de Grenade ». Ainsi Ángel Álvarez Caballero, que l’ on a connu mieux inspiré, expédie-t’ il le cas de Manuel Vallejo, auquel il consacre un court paragraphe dans son ouvrage « El cante flamenco » (Alianza Editorial – 2004), lui concédant tout de même un certain niveau « d’ excellence dans les genres les plus typiques de l’ époque – Fandangos, Fandanguillos, Media Granaína… », et l’ audace de « se risquer à d’ autres plus graves, bien que sa voix particulièrement aiguë ne fût pas adéquate à leur exécution ».
Nous retrouvons ici tous poncifs qui ont longtemps desservi, à partir des années 1960 et de la « réforme mairénienne », les artistes dont la carrière (…) >suite
Luis Torres Cádiz "Joselero de Morón" est né le 23 janvier 1910 à La Puebla de Cazalla, mais appartient de plein droit au patrimoine flamenco de Morón de la Frontera, où sa famille s’ est installée alors qu’ il était encore enfant. La quarante troizième édition du traditionnel festival ("Gazpacho andaluz") de la ville a donc commémoré le 31 juillet dernier le centenaire de sa naissance.
"Joselero" était le surnom de son frère aîné, qui tenta une éphémère carrière de cantaor : plus connu comme "Niño de la Puebla", il partagea quelques affiches avec El Cojo de Málaga, La Niña de los Peines, ou José Cepero. Mais il devint rapidement commerçant, et Luis le seconda comme vendeur ambulant dans les rues de Morón et des bourgades voisines, un métier qu’ il n’ abandonna jamais complètement. Il doit ses premiers "leçons" à son frère aîné et à leur mère, mais c’ est sa rencontre avec Diego (…) >suite
Paco El Lobo : "Mi camino flamenco" - un CD Buda Musique 3018063 (2010)
Mathias Berchadsky "El Mati" : "Cantos del posible" (2010)
CD en vente sur le site de l’ artiste
Téléchargement disponible très prochainement (Fnac, Virgin ; Itunes Store...) >suite
"Apuntes de interpretación para el Renacimiento y el Barroco" : Editions Acordes Concert - 2010 (99 pages - texte espagnol)
"Barbara ninfa ingrata" : un CD Ramée RAM 1006 (2010) >suite
L’idée est particulièrement intéressante. On est habitué à côtoyer les photographes de flamenco, très souvent de véritables connaisseurs, qui partagent le travail du critique en nous offrant ces photos qui font d’un article un travail complet, restituant ce que les mots ne peuvent décrire. Cette fois, la mise en place de résidences dans le temps même du festival, revêt un aspect singulier, attrayant voir curieux : les photographes et plasticiens invités ne connaissent absolument pas le flamenco et deviennent donc des regards innocents, capteurs d’instants magiques, souvent différents de ceux qui attirent l’attention des initiés. >suite
Vous pouvez participer à la vie de ce site et proposer vos propres articles en vous inscrivant ci-dessous. Vous recevrez immédiatement un email vous indiquant vos codes d’accès à l’espace privé du site.