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Entretien avec Mathias Berchadsky "El Mati"

Jeudis flamencos àla Chapelle des Lombards

mardi 15 mars 2016 par Claude Worms

Une très bonne nouvelle pour tous les aficionados et autres mélomanes de Paris... et d’ailleurs. La Chapelle des Lombards présentera àpartir d’avril 2016 des spectacles flamencos bimensuels (voir ci-dessous, ou notre agenda). Label de qualité : programmation signée Mathias Berchadsky "El Mati".

Depuis 2010 et la fermeture de "Planète Andalucía", la scène flamenca parisienne a perdu beaucoup plus qu’une salle de concert ; elle a perdu le lieu de rencontre entre artistes qui donnait sa vitalité au flamenco àParis : la production incessante de nouveaux spectacles, les collaborations avec les artistes andalous, le creuset local où une nouvelle afición se créait. Depuis 6 ans maintenant aucun lieu n’avait pris le relais.

Le projet de ces jeudis flamencos est de recréer ce lieu d’échange avec le public en proposant une programmation régulière, deux fois par mois dans un premier temps puis toutes les semaines si la demande le justifie. La Chapelle des Lombards (située dans le quartier de Bastille, Paris XIème) a été pendant de nombreuses années une institution pour la scène jazz et musique du monde, un club àl’ancienne où le public est au plus proche des artistes, àleur contact direct. Pendant une période assez longue, ce lieu s’est cantonné àune activité de discothèque, mais depuis presque deux ans la nouvelle direction (d’anciens importateurs de guitares, entre autres) a décidé d’offrir ànouveau une place de choix au live, et a manifesté dès le début le désir de donner toute son importance au flamenco.

Mathias Berchadsky (communiqué de presse)

Flamencoweb : Comment s’est faite la rencontre avec la direction de la Chapelle des Lombards ?

Mathias Berchadsky : J’ai rencontré André Brodzki alors que j’animais un show-case pour une marque de casques audio haut de gamme. Il m’a proposé de jouer dans un bar parisien qu’il reprenait, sans me préciser de quoi il s’agissait. Quasiment un an plus tard, André me recontactait et je découvrais qu’il s’agissait de la Chapelle des Lombards, lieu que je connaissais de nom et de réputation. D’emblée, ils m’ont parlé de leur volonté de donner de l’importance au flamenco dans leur programmation et de faire de ce lieu un point de repère incontournable pour la scène locale, nationale et àterme internationale. J’ai trouvé l’idée géniale - depuis le temps qu’on n’avait plus de lieu dédié àParis (hormis Flamenco en France, la peña flamenca de Paris qui propose des concerts de très bonne qualité une fois par mois). Avec l’émergence d’une nouvelle génération de danseurs, chanteurs et guitaristes de très bon niveau, l’idée s’est vite imposée comme une magnifique opportunité.

FW : Quel est, d’après toi, l’état de la scène flamenca en France ?

MB : Aujourd’hui, nous avons trois gros festivals - Nîmes, Mont-de-Marsan et Chaillot - qui font leur programmation essentiellement avec les grandes stars du flamenco, ce qui àmes yeux est une très bonne chose. A côté de ça, peu de structures permettent aux artistes français de s’exprimer dans des conditions correctes. Ces artistes ont pour la grande majorité d’entre eux passé beaucoup de temps en Espagne àétudier, às’imprégner de la culture flamenca et ont souvent un niveau qui équivaut àcelui de pas mal d’artistes andalous. J’ai toujours trouvé dommage que ces artistes aient du mal àfaire valoir ce travail d’une vie parce qu’ils ne correspondent pas de prime abord àl’idée que le grand public (et les programmateurs) se font d’un artiste flamenco. Je crois dur comme fer que si l’artiste est bon et qu’il a travaillé dur pour arriver làoù il en est, qu’il soit de Jerez ou de Clermont-Ferrand ne fait aucune différence. Il est plus que temps de se libérer des clichés, le flamenco est une tradition avec une orthodoxie très forte, et je n’y vois aucun inconvénient tant que l’exigence de qualité respecte les différences de parcours et d’origines des artistes. Ce sont précisément ces différences qui créent la vitalité de cet art.

FW : Tu es le responsable de la programmation du Flamenco àla Chapelle des Lombards. Quel est ton projet en tant que tel ?

MB : J’ai passé moi même plus de quinze entre Séville et Paris, et fait une partie de ma carrière professionnelle de guitariste en Espagne avec La Tremendita, Alejandro Granados et pas mal d’artistes moins connus, mais j’ai aussi toujours été très actif sur la scène flamenca en France. Je connais bien ce monde et ses difficultés ; je sais ce que cela implique d’y faire carrière, sur les plans personnel et artistique. Ce que j’ai pu observer au fil des années dans les rapports avec les organisateurs de spectacle et en tant que musicien me permet d’avoir une vision globale assez claire de la scène flamenca. Je ne m’attendais pas vraiment àme retrouver avec une responsabilité de programmateur dans ma vie de musicien, mais je l’accueille avec beaucoup d’enthousiasme. Le réseau d’artistes que je me suis constitué avec les années me donne un idée précise de ce qui est réalisable àParis.

Nous avons la chance d’être àdeux heures d’avion de l’Espagne, et c’est probablement un des points qui permettront de présenter àla fois des artistes locaux et de jeunes professionnels espagnols. Le métier a muté ces dernières années et je crois que la nouvelle génération a conscience des nouveaux enjeux, de l’importance d’être mobile et curieux du monde qui l’entoure. Ces éléments me poussent àcroire qu’il est possible d’avoir une scène parisienne d’excellent niveau entre les artistes français qui font carrière dans le flamenco et une nouvelle génération d’artistes espagnols. Le tout dans un état d’esprit qui soit stimulant et qui rompe avec la réputation (surévaluée) de dureté et de fermeture du monde flamenco. Je tiens àmaintenir un esprit de générosité tant sur le plan artistique que sur le plan humain. Par chance il y a beaucoup d’artistes qui cumulent ces deux qualités. Quiconque se sent en phase avec cette idée sera le bienvenu !

La Chapelle des Lombards

Mathias Berchadsky "El Mati"

Jeudis flamenco

PROGRAMMATION (AVRIL - JUIN 2016)

Avril 2016

21 Avril - 19h30 : MANOLO PUNTO (Danse)

Enrique Muriel (Guitare), Cécile Evrot (Chant), Cédric Diot (Percussions)

Entrée 10€/8€(Billet-reduc)

Mai 2016

5 Mai - 19h30 : NATI JAMES (Danse)

Cristo Cortès (Chant), Dimitri Da Cruz (Chant), Dani Barba (Guitare)

Entrée 10€/8€(Billet-reduc)

19 Mai - 19h30 : HELENA CUETO (Danse)

Alban Lorini (Guitare), Alberto Garcia (Chant), Cécile Evrot (Chant)

Entrée 10€/8€(Billet-reduc)

Juin 2016

2 Juin-19h30 : REUNION FLAMENCA

Karine Gonzalez (Danse), Alberto Garcia (Chant), Melchior Campos (Chant),
Mathias "El Mati" Berchadsky (Guitare)

Entrée 10€/8€(Billet-reduc)

16 Juin - 19h30 : CECILE CAPOZZO "LA CECILIA" (Danse)

Roman El Affilao (Guitare), Martcho Claveria (Chant), Cécile Evrot (Chant)

Entrée 10€/8€(Billet-reduc)

30 Juin - 19h30 : SCENE OUVERTE

Entrée Libre





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