Entretien avec Domingo García Cañedo, directeur de l’ Instituto Cervantés de Toulouse

vendredi 1er juillet 2011 par Manuela Papino

Domingo García Cañedo, directeur de l’Instituto Cervantés, interviewé pendant le festival flamenco de Toulouse en mai 2011, à propos de la relation de l’Instituto Cervantés avec le flamenco et sa collaboration avec festival flamenco de Toulouse.

En chemin, avant de commencer l’ interview, Domingo García Cañedo nous livre quelques confidences : "je suis en poste à Lyon aussi, mais là-bas tout est plus formel. Ici, à Toulouse, nous sommes dans le sud, et ça se sent. L’ Instituto Cervantés organise ne nombreuses manifestations flamencas dans le monde entier. Nous avons des accords avec la Junta de Andalucía, nous avons reçu un prix du Festival de Cante de las Minas... Nous avons beaucoup d’ activités autour du flamenco. Je me souviens d’ Encarna Anillo à Casablanca, elle avait treize ans. A l’ époque, on l’ appelait Encarnita, elle voyageait avec sa mère et un groupe de Chiclana. Aussi, quand j’ ai vu le programme du Festival Flamenco de Toulouse, je me suis écrié : elle a grandi !".

Quelles sont vos relations professionnelles avec le Festival Flamenco de Toulouse ?

Domingo García Cañedo : A l’ Instituto Cervantés, nous essayons de collaborer avec tous les partenaires qui ont pour mission la diffusion de la culture, et bien sûr plus particulièrement avec les structures qui ont un rapport avec l’ Espagne. L’ Instituto Cervantés soutient depuis longtemps le Festival Flamenco de Toulouse qui a bien du mérite, car nous connaissons ses difficultés financières. C’ est un festival qui n’ a pas beaucoup de moyens, mais qui fait un travail énorme pour la diffusion du flamenco à Toulouse, ce que nous apprécions beaucoup. Habituellement, nous accueillons certaines manifestations. Cette année on avait prévu d’ accueillir Kiko Ruiz. Depuis trois ans je travaille à faire connaître ce que j’appelle l’ "héritage de l’ exil". A Toulouse, il y a une quatrième génération d’ origine espagnole, qui représente une culture à travers une différence, et Kiko Ruiz, c’ est cela. On pourrait parler de Sandoval, même si c’ est plutôt l’ émigration ; de Serge López, de Renaud García Fons, des Pradal, tous ces artistes toulousains qui ont une spécificité. C’ est donc aussi notre mission de récupérer cette culture espagnole à Toulouse.

Vis-à-vis de ces artistes toulousains qui ont un lien plus ou moins direct avec le flamenco, avez-vous aussi une mission de diffusion vers l’ extérieur, ou cela reste - t’ il local ?

DGC : Notre action se cantonne à Toulouse parce que nous n’ avons pas les moyens, par exemple, de faire une diffusion en Espagne. En Espagne, il y a d’ autres structures qui se chargent de cela, mais je fais quand même des démarches en Espagne pour faciliter les échanges. Nous ne le faisons pas seulement pour les artistes toulousains d’ origine espagnole, mais aussi pour d’ autres artistes. Par exemple, nous accueillons jeudi prochain un groupe de musique baroque, "Los musicos de su alteza", qui vient de Saragosse. Il s’ agit d’ un échange avec l’ "Orchestre Passion" de Montauban, qui a joué il y a quelques semaines au Festival de Musique Ancienne de Saragosse. Nous essayons de mettre en contact des artistes espagnols et des artistes français. Nous le faisons dans tous les domaines : dernièrement nous avons organisé un débat européen autour de la problématique de l’ eau avec l’ Institut de Sciences Politiques de Toulouse, des représentants espagnols et des spécialistes allemands qui travaillent sur la récupération des fleuves dans les milieux urbains.

L’ Instituto Cervantés a un circuit international interne. Cela signifie - t’ il qu’ un artiste programmé chez vous peut bénéficier de ce circuit entre tous les Institutos Cervantés du monde ?

DGC : Nous travaillons un peu en autonomie. On doit travailler par rapport au pays et la ville où l’ on se trouve. Il y a des activités qui fonctionnent à Toulouse, mais qui ne marcheraient pas par exemple à Shangaï. Nous travaillons donc de façon autonome, mais nous nous partageons l’ information. De façon interne, nous nous communiquons les activités les plus intéressantes. Prochainement, avec la Maison Méridionale d’ Architecture de la ville, nous allons présenter une exposition sur l’ architecture espagnole, qui va se promener un peu partout dans les différents centres de France, après un circuit en Allemagne.

Concrètement, quelle est la part du flamenco dans vos activités ?

DGC : Il est difficile de donner un pourcentage, mais si l’ on observe la programmation du flamenco dans tous les Institutos Cervantés du monde, elle y occupe une place importante. Moi qui suis dans ce métier depuis toujours, même avant la création de l’ Instituto Cervantés, j’ ai programmé beaucoup d’ activités flamencas. L’ Instituto a signé un accord avec la Junta de Andalucía pour la promotion du flamenco dans le monde. Dans certains pays, il y a plus d’ activités flamencas, comme au Maroc par exemple. Ensuite, il y a d’ autres manifestations, à Lyon par exemple. La Maison de la danse y programme tous les ans du flamenco. Ils découvrent des talents, ce sont des pionniers. L’ Instituto Cervantés s’ est vu décerner le prix du Festival de Cante de las Minas, pour son action en faveur de la diffusion du flamenco dans le monde.

A quel moment y - a - t’ il eu un accord avec la Junta ?

DGC : Je ne me souviens pas exactement de la date, mais c’ est un accord signé. C’ est une façon de reconnaître une réalité. Nous diffusons le flamenco avec plaisir, car c’ est une carte de visite extraordinaire pour les Institutos Cervantés dans le monde.

Le flamenco est entré l’ année dernière à l’UNESCO. Qu’ en pensez - vous ?

DGC : Je ne pense pas que le flamenco soit en danger. C’ est une reconnaissance, comme on a reconnu aussi la gastronomie française. Le flamenco n’ est pas en danger. Il y a une évolution : les puristes et ceux qui font de la fusion, le flamenco est très vivant.

Est-ce que vous avez eu des consignes après l’ entrée du flamenco à l’UNESCO. Quelles répercussions sur vos activités ?

DGC : Pas spécialement. C’ est juste une fierté que d’ être reconnu par l’ institution culturelle mondiale la plus prestigieuse.

D’ un point de vue économique, ça n’ a donc rien changé ? Vous n’ avez pas eu de subventions particulières ?

DGC : Nous avons des budgets annuels qui augmentent au fur et à mesure de la réalité économique, mais pas spécialement dans ce cas. La réalité de la répartition du budget dépend des opportunités. Dernièrement, nous avons ouvert des centres en Asie. Or, en Asie, le flamenco est perçu comme quelque chose d’ extraordinaire. Nous avons donc fait d’ énormes efforts pour amener des grands spectacles par exemple à Pékin, à Tokyo, à Delhi, dans des villes où il faut faire un effort supplémentaire. Déplacer des grandes compagnies avec une trentaine de personnes, c’ est très coûteux. Pourtant, nous l’ avons fait. Pour l’ inauguration à Pékin, à Tokyo, à Shangaï pour l’ Exposition Universelle... Nous essayons d’ être à l’écoute de la demande, nous faisons l’ effort là où il faut le faire.

Faites - vous ces démarches pour les pays asiatiques depuis longtemps ?

DGC : Quand l’ Instituto Cervantés a été crée, il n’ y avait pas cette présence en Asie. Mais nous avons pensé qu’ il fallait y être. Nous sommes présents dans toutes ces villes, mais aussi en Corée, à Manille... Nous essayons de nous développer dans cette zone, où nous n’ avions jusqu’ à présent pas les moyens de le faire. Et puis les japonais, par exemple, sont extraordinaires. Ils jouent et dansent magnifiquement, ils ont une technique extraordinaire. Même si le flamenco, c’ est aussi un sentiment.

Quand vous dites "nous" avons développé, vous voulez dire seuls, ou bien avec des partenariats ?

DGC : Auparavant, nous travaillions avec la Sociedad Estatal Cultural en el Exterior (SECE). Dernièrement, nous avons fusionné avec différentes agences pour la diffusion de la culture à l’ étranger, comme la AACEE (Agencia Acción Cultural Español Exterior). C’ est une agence qui est rattachée à différents ministères espagnols, et qui aide les grandes manifestations. Il y a les choses de tous les jours, comme le concert de Kiko Ruiz ici, ce qu’ un centre peut gérer seul. Mais pour les projets plus importants, nous faisons appel, par exemple, à la Agencia para el Desarrollo del Flamenco, à la Junta, à différents partenaires qui nous aident.

Vous avez parlé des japonais en mentionnant l’ importance des sentiments. Qu’ est - ce que la culture andalouse apporte au flamenco, qu’ on ne retrouve pas ailleurs ?

DGC : C’ est le berceau, il faut toujours aller aux sources. Ici à Toulouse, nous avons des artistes flamencos, mais tous font le pèlerinage en Andalousie. En Catalogne, ils ont eu Miguel Poveda. C’ ’est un grand chanteur, mais le berceau reste l’ Andalousie. Toutes les manifestations culturelles qui ont un rapport particulier avec un territoire ont besoin de revenir aux sources. Mayte Martín n’ habite pas non plus en Andalousie… Mais il faut être en contact, même si l’ on devrait élargir un peu le "territoire flamenco", parce que l’ Extremadure, Murcia, le Levante sont également des terres flamencas, et très pures. C’ est un peu plus large que ce que l’ on croit souvent.

Hier, Encarna Anillo a présenté "De ida y vuelta". Elle revient du Chili. On sait ce que ces pays ont apporté au flamenco. Comment faites - vous cohabiter ces différentes cultures espagnoles et celles de l’ Amérique latine ?

DGC : D’ abord, je voudrais redire que je me souviens d’ Encarna quand elle était "Encarnita". J’ organisais un spectacle à Casablanca : il y avait Rancapino, des gens de Chiclana, et quand je vois maintenant cette artiste extraordinaire qu’ est devenue Encarna Anillo, et que j’ écoute son disque qui est magnifique, je suis ému… Il y avait aussi Chano Lobato, un grand spécialiste de ces chants de Ida y vuelta, de ces chants qui ont voyagé, surtout aux Caraïbes ; ces chants qui sont arrivés sous une certaine forme, et qui sont repartis transformés, enrichis par diverse cultures. Ce sont des chants qui ont une résonnance plus douce, comme si les Caraïbes avaient adouci, édulcoré les chants originels.

Pour vous, le flamenco peut - il représenter l’ Espagne toute entière. Tous les espagnols peuvent - il se reconnaître dans le flamenco ?

DGC : Je pense que dire que l’ Espagne c’ est le flamenco serait réducteur. L’ Espagne est un petit pays, mais avec de grandes différences culturelles. Différentes langues et différentes cultures. Par exemple, les manifestations culturelles en Galice n’ ont rien à voir avec les manifestations culturelles andalouses. Pour moi, l’ Espagne, c’ est le tout. Et c’ est ce que nous essayons de faire à l’ Instituto : montrer la diversité et la richesse des cultures ibériques. Il est vrai qu’ à l’ extérieur, c’ est le flamenco qui est le plus connu. Mais parfois ces différentes manifestations ont des relations très profondes. A Alger, il y a quelques années, j ai assisté à un récital d’ un groupe de musique castillane, et un fonctionnaire kabyle m’ a dit : "Mais ça, c’ est de chez nous !"

Parfois, les relations sont profondes. Ce n’ est pas seulement l’Andalousie qui a influencé la musique arabo - andalouse. Il y a eu de nombreux contacts. C’ est pour cela qu’ il faut élargir, ne pas réduire, ne jamais rien réduire : la réduction, c’ est l’ appauvrissement.

Quand on vient de l’ extérieur, on pense que Toulouse est "une ville espagnole", et que tout doit donc y être plus facile. Or, on se rend compte qu’ il y a aussi des complications autours des manifestations culturelles espagnoles. La communauté espagnole est - elle plutôt refermée sur elle-même, ou en demande ? Vient - elle à l’ Instituto Cervantés, par exemple ?

DGC : D’ abord, je pense qu’ il faut parler moins d’ exil, et plus de culture. Pendant plusieurs années, pour des raisons politiques, il y a eu une coupure énorme entre ce qu’ on appelait justement la culture espagnole "la culture de l’exil". Actuellement, c’ est complètement dépassé. On ne parle plus que de culture espagnole. A Toulouse, ce sont les troisième et quatrième générations qui s’ occupent des manifestations culturelles, mais si on parle de la communauté espagnole, j’ ai tendance à dire qu’ elle a beaucoup vieilli. Il est né une communauté de toulousains d’ origine espagnole, qui sont plus ou moins proches d’ elle. Mais finalement, ils partagent quand même une même culture. Je garde dans mon bureau tous les tracts de manifestations culturelles espagnoles que je trouve, sur Toulouse, et c’ est énorme. Le festival Convivencia, Mediteráneo, le Festival Flamenco de Toulouse : il existe de nombreuses manifestations organisées avec la collaboration des sept communautés espagnoles. En juin, il y a aussi "Toulouse l’ espagnole", mais c’ est organisé par la Mairie, non par la communauté espagnole. Il y a plein beaucoup d’ initiatives qu’on trouve ici, et pas ailleurs. Il y a un intérêt français, un intérêt espagnol, mais finalement, je dirais que c’ est un intérêt toulousain.

Le flamenco a toujours connu des modes. Aujourd’ hui, fait - il peur aux institutions, ou est - il au contraire devenu un très bon "produit" ?

DGC : C’ est une question difficile. Peur, je ne crois pas. Pour l’ Andalousie, on peut dire que le flamenco est un "produit d’exportation", et une marque d’ identité. Le flamenco est "la marca Española", c’ est "un signo de institución”. A l’ extérieur, il est parfois perçu comme ça. Je ne crois pas que le pouvoir politique en soit bien conscient. Lorsqu’ on demande dans une enquête "que vous évoque l’ Espagne ?", les gens répondent : soleil et flamenco. Si l’ on utilise ça d’ une façon intelligente, on peut avoir des revenus de toutes sortes. C’ est aussi une façon d’ être perçu de façon "aimable" ; c’ est une sorte de "diplomatie blanche" Il n’ y a pas de conflit, la culture ne crée pas de conflit ; et le flamenco, c’ est ça.

Le flamenco a été longtemps victime de clichés qui ont été alimentés avec soin pendant le franquisme. Finalement, en France, il y a encore une petite afición qui pourrait penser que le flamenco est équivalent à "paella, castagnettes, belles robes à pois, rumbas et sévillanes". Peut - on dépasser ces clichés, ou faut - il faire avec ?

DGC : Franco a fait beaucoup de mal à l’ Espagne. Il s’ est approprié toutes les manifestations culturelles et artistiques, et à l’ extérieur, les gens ont eu tendance à faire l’ amalgame. On peut le dire pour le flamenco, mais aussi pour le Real Madrid qui a l’ époque était le club le plus titré. Franco a fait beaucoup de mal à l’ Espagne en conditionnant la perception extérieure.

’ est une époque encore plus lointaine et finalement un problème différent. Mais les récits des voyageurs romantiques sont aussi aujourd’ hui très critiqués. Qu’ en pensez - vous ?

DGC : Ils ont fait quelque chose d’ intéressant, parce qu’ ils ont permis à l’ Espagne d’ être mieux connue à l’ extérieur ; mais avec une vision très réductrice. On a perçu l’ Espagne comme un pays un peu étrange, dur, violent ; mais aussi comme un pays qui a su conserver des manifestations originales. Et ça, ça n’ existe qu’ en Espagne. Pourquoi l’ Espagne est - elle un pays complètement à part en Europe ? Peut-être parce que se situant aux marges sud ouest de l’ Europe, elle est restée longtemps un peu "arriérée". Mais nous avons eu aussi le mérite de conserver des manifestations culturelles qui n’ ont pas leur égal en Europe. Le flamenco est l’ une de ces manifestations, mais il y en a d’autres, comme par exemple la "Semana Santa", conservée depuis le XVIe. On nous envie certains de ces aspects en Europe. Je pense qu’ il faudrait faire le tri, et en finir avec certains clichés. Les choses peuvent se combiner : l’ Espagne est en pointe en terme de modernité, mais c’ est aussi un pays dur en terme de conservation des traditions. C’ est ce qui fait l’ originalité de l’ Espagne.

J’ allais justement insister un peu sur ce "grand écart", et l’ on entend les organisateurs étrangers dire qu’ ils ont parfois des difficultés avec les productions de flamenco, andalouses notamment, qui ne savent pas toujours quels sont les règlements extérieurs. Au niveau artistique, c’ est parfois le contraire : on trouve des idées très surprenantes et novatrices. L’ Espagne est - elle dans une période de transition ; ou bien va - t’ elle faire un bond, justement sans transition ?

DGC : On est toujours en transition. Mais je ne pense pas que le flamenco soit confronté à cette problématique, car c’ est un art ancien qui a perduré dans le temps et qui a connu bien des transformations. Il se frotte à d’ autres manifestations culturelles, qui donnent des résultats très intéressants. On pourrait parler par exemple de l’ attraction de Chick Corea pour le flamenco, et de ses collaborations merveilleuses avec Jorge Pardo ; ou du piano de Chano Domínguez, de Bebo Valdés et El cigala, des collaborations entre le piano classique et la chanson populaire espagnole, des voix comme Carmen Linares, Mayte Martín, Encarna Anillo, Esperanza Fernández... qui peuvent s’ adapter au plus classique comme au plus contemporain. Je pense aussi à Estrella Morente. Tout ça dans le même espace et dans le même temps... L’ union entre la tradition et la modernité dans le flamenco est extraordinaire. Il ne faut donc pas craindre la fusion. Le flamenco sort presque toujours gagnant de cette confrontation. Je me souviens des concerts de Chick Corea et Jorge Pardo : le jazz passait en second. La star, c’ était Jorge Pardo avec sa flûte ou son saxophone ; et Chick Corea, qui était pourtant le maestro, était au service du flamenco.

Hier, Kiko Ruiz a dû annuler son concert au dernier moment pour des raisons de santé. Avec quel impact ? Comment avez - vous pris la nouvelle ?

DGC : Ça a été très triste. Le concert était complet. Nous pensions même faire un deuxième concert. Nous l’ avons appris le matin même. Il souffrait un peu d’ une tendinite, mais a cru jusqu’ à la dernière minute pouvoir assurer le concert. Il était très mal parce que pour lui, moralement, c’ était très important. Il est toulousain, il a grandi ici ; pour lui, l’ Instituto Cervantés était comme un retour aux sources. Il était très triste. Maintenant, il faut qu’ il se rétablisse : une tendinite, c’ est douloureux et long.

Pensez - vous continuer à collaborer l’ année prochaine avec le Festival Flamenco de Toulouse ?

DGC : Nous allons en discuter avec María Luisa Sotoca, la directrice du festival. Je ne sais pas encore sous quelle forme, mais je pense que nous serons présents. C’ est important, parce qu’ ils font un travail remarquable avec très peu de moyens.

Propos recueillis par Manuela Papino





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